Bali c'est trop de la balle, suite et ... fin

Nous voila de retour a la maison après 4 mois fantastiques, la tête remplie de souvenir et le cœur plein d'énergie.

Voici le récit et les photos de nos dernières aventures a Bali.

Et au milieu pousse une rizière
Bali est un trésor de rizières en courtes terrasses. Celles-ci paraissent grimper vers les quelques volcans du nord qu’on voit apparaître au-dessus des nuages. Il y a dans ce paysage une douceur joyeuse. Un de nos petits plaisirs est de partir se promener dans les rizière en serpentant le long des canaux d'irrigation. Ces ballades nous font toujours le bonheur de quelques rencontres, ici avec un homme labourant avec ces bœufs, la avec des oies ou encore avec ce vieil homme venant offrir aux enfants 3 jolies fleurs de lotus.

Et au milieu fume un volcan
En Indonésie, les volcans sont partout. Cette zone est la plus active du globe avec plus de 70 volcans en activité. A Bali, les habitants ne rêvent pas du large comme dans les autres îles du monde, mais regardent vers l'intérieur, vers les volcans qui dominent le paysage. Les monts Baturaku, Batur et Agung sont sacrés et habités par l'esprit des dieux.
Le volcan Batur est reconnaissable a ses coulées de lave et a son panache de fumée. Plusieurs éruptions ont façonné son relief. Après un lever en pleine nuit, nous montons sur les flancs du volcan pour admirer le lever de soleil depuis son sommet. Ambiance....

3 années en 4 mois
Au cours de ce voyage, nous avons fêté 3 fois le jour de l'an:
- celui que vous connaissez, le 1er janvier 2009 de notre calendrier grégorien
- le nouvel an chinois que nous avons fête au Cambodge pour feter l'année du bœuf
- le Nyepi, le nouvel an balinais, basé sur le calendrier Saka.
Le jour du Nyepi, le silence est observé durant 24 h à partir de 6 heures du matin. La journée est réservée à la méditation et les démons ne doivent pas être tentés par un retour auprès des humains, ce qui impose certaines restrictions : peu de lumière visible, pas de travail, pas de divertissement, pas de déplacement ; et, pour certains, le jeûne et le silence total. Le jour du Nyepi, les lieux habituellement animés sont déserts, on n'entend ni la radio ni la télévision, et on observe peu de signes d'activité même dans les maisons. Les seules personnes visibles hors des maisons sont la Police du Tourisme et les gardes traditionnels qui patrouillent dans les rues pour veiller au respect des coutumes et à la sécurité. Ce jour la, l'aeroport de Bali est fermé. Le jour de Nyepi, nous sommes restés sagement a buller a l'hôtel.

Bali ... Ceremonies ... et petite souris

Je reprends avec une connexion décente...

Nous voici a Bali. Après bien des hésitations et des discussions nous avons décide de finalement rester sur l'île de Bali et prendre le temps de la découvrir. Il faut dire que nous sommes choyés. Bali est renommée pour la splendeur de ses paysages, ses rizières en terrasses, ses volcans, ses musiques et danses traditionnelles.

Cérémonies
Bali est nommée l'Ile des dieux. Nul ne peut ignorer la place de la religion dans la culture balinaise. En arrivant ici nous avons été frappés par l'omni présence des rites religieux. Les Balinais sont dans leur grande majorité de religion hindouiste. Elle occupe le quotidien des Balinais. C'est une combinaison de cultes aux ancêtres et aux forces de la nature. Les temples sont les points de rencontre entre les humains et les Dieux. Chaque ville comporte au moins trois temples, chaque rizière comporte de petit autels, chaque rue comporte des offrandes.Toutes les forces de l’univers positives ou négatives sont nourries d’offrandes faites uniquement par les femmes permettant la répartition équilibrée des énergies. Mars-Avril est une période forte en festivals de tout genre. Cette saison est une période charnière, représentant la fin de la saison des pluies. A Pandagbai, un petit village de pêcheur, nous avons pu assiste a une impressionnante cérémonie de Barong, rencontre entre le bien et le mal.



La petite souris autour du monde...
Dans nos baggages nous avons embarque un petit passager clandestin: la petite souris.
Bien nous en a pris puisque cette petite souris a eu beaucoup de travail pendant ce grand voyage autour du monde.
Ninon a perdu 3 dents et Félix a perdu sa première dent tant attendue.
Voila donc nos jumeaux avec fière allure.


Ce grand voyage nous a permis d'en connaître plus sur cette fameuse petite souris.
Ninon a eu bien peur qu'au Laos, la petite souris ne passe pas. Après bien des suppositions et beaucoup de réflexion en voila l'explication: le Laos est le pays des éléphants et comme tout le monde le sait, les éléphants ont très peur des petites souris. Notre petite souris étant très gentille, elle a délicatement attendue quelques jours pour sortir de sa cachette, s'assurer qu'il n'y ait pas d'éléphants aux alentours et déposer quelques kips sous l'oreiller de Ninon. Ninon aura eu bien peur mais est très fière que sa petite souris soit si attentive aux autres!
On a également appris que dans certains pays, la petite souris ne vient pas du tout apporter de l'argent aux enfants ayant perdu leur dent. Ainsi aux États Unis c'est une fée qui a cette drôle de mission.
A Bali, perdre une dent porte bonheur. Les dents du haut tombe par terre et sont enterrées dans le sol pour apporter de bonnes récoltes. Les dents du haut sont envoyées dans le ciel pour apporter la pluie qui permettra de bonnes récoltes.

Si vous connaissez les coutumes d'autres pays, n'hésitez pas
à nous le dire!
Dans tous les cas, nous ramenons la petite souris avec nous en France. Elle a encore beaucoup de boulot. Félix attend avec impatience la chute de ses prochaines dents et a déjà des tonnes d'idée sur comment utiliser son argent... et celui de sa sœur!


Gaetan, Bangkok, Thaïlande

Gaetan habite Bangkok, la capitale de la Thaïlande. Son papa, Zag, est français. Il était à l'université avec mon papa. Sa maman, M, est thaï.
Gaetan a 8 ans. Il est presque jumeau avec moi. Il est né le 16 février, juste 3 jours avant moi.
Il est en CE1 au lycée français de Bangkok. A l'école il apprend le français, le thaï et l'anglais. A l'école, les cours sont faits un jour en français, un jour en anglais. Comme sa maman est d'origine chinoise, il va également a l'école chinoise 2 fois par semaine avec son frère Quentin. A 8 ans, Gaetan parle donc 4 langues!
Le lycée est assez loin de chez lui. Il y va en voiture et part a 7h du matin. L'école se termine à 2h et après il fait des activités. En ce moment il fait des échecs et du Taekwendo.

Koy, Tadlo, Laos

Koy habite a 10 ans. Elle habite Tadlo dans le sud du Laos.
Je l'ai connue grâce a Dane, ma copine qui habite juste a cote de notre guesthouse.
Koy va a l'école mais Dane reste chez elle avec ses 8 frères et soeurs. J'ai cru comprendre qu'elle etait trop mauvaise... mais je ne suis pas sure que ce soit la vraie raison.
A 10 ans, elle ne sait pas écrire.
Nous avons visite l'école de Koy avec Ninon, Félix et mes cousins Gaspard et Fanny. Dans la classe des petits nous avons chante la chanson de la famille Tortue. Ça les a bien fait rire!
A l'école de Tadlo, il y a 3 classes et seulement 1 instituteur qui écrit au tableau et qui passe à la classe suivante. Sur les bancs, il y a jusqu'à 3 élèves. Tous n'ont pas un cahier.




Après l'école, nous allons à la rivière. Nous nous baignons avec nos sarong (longue jupe). Nous jouons avec mes poly pockets.
J'ai pu visiter la maison de Dane. Il n'y a qu'une pièce avec les lits d'un cote et un grand espace de l'autre cote pour pouvoir jouer, regarder la tele, manger. Ils ne mangent que du riz gluant et des poissons, matin midi et soir.

Le Laos... suite et fin

Nous vous avions quittes dans le sud du Laos, il y a prés d'un mois. Nous sommes aujourd'hui à Bali et avons des tonnes de choses à vous raconter.

Ventiane
Notre périple nous a alors conduit a Vientiane en bus de nuit. Un bus avec de vrais lit et une hôtesse de bus. De là, nous avons suivi de prés les intempéries de l'hiver européen en attendant Steph et Fanny. Il leurs aura tout de même fallu 3 jours et un itinéraire via Londres, Amsterdam et Paris pour finalement arriver sain et sauf. Vientiane est une capitale à taille humaine, posée le long du Mekong. Nous nous sommes laissés bercer par sa nonchalance et avons profité de cette pause pour bouquiner et bien avancer les devoirs de Louise.



Vang Vieng
Notre itinéraire c'est alors détourné du Mekong pour découvrir la région karstique de Vang Vieng avec ses allures de baie d'Halong terrestre. Vang Vieng a également un deuxième visage un peu moins glorieux ou de jeunes "routards" viennent se défoncer. On passe en un instant de paysages bucoliques à la folie style Ibiza! Un bien drôle de mélange...
Pas de photos de Vang Vieng a cause d'une erreur de manipulation. Fanny on compte sur toi...

Festival des éléphants
Grâce à Fanny, nous nous rendons a Sayaboury pour le festival des éléphants. Ce festival est organisé par l'association Elefant Asia. L'éléphant est l'animal-emblème du Laos. Les laotiens et les éléphants ont bâti ensemble l'histoire du pays. Malheureusement, le plus grand mammifère terrestre, pilier de la culture lao, est menacé d'extinction. Le district de Sayaboury est célèbre pour ses éléphants. L'expertise de ses cornacs est reconnue partout dans le pays.
Le festival se mérite. Après les 8h de routes sinueuses entre Vang Vieng et Luang Prabang, nous enchaînons sur 7h de routes poussiéreuses pour rejoindre Sayaboury. Il faut dire que le festival rassemble beaucoup de monde, essentiellement des laos, et seul un petit bac permet de traverser la rivière... d'où 3h d'attente en plein cagnard a observer la valse du traversier!
Après beaucoup de fatigue et une arrivée une peu chaotique, nous retrouvons Marius, mon cousin et sa copine Sylvie. Marius et Sylvie sont eux aussi en vadrouille autour du monde pour 10 mois. Le festival est vivant. Nous assistons à des processions d'éléphants, des démonstrations de dressage et une cérémonie de baci. Nous vivons donc entourés d'éléphants pendant 2 jours pour le bonheur des petits et des grands.



Luang Prabang - Louise a Pet Pii (8 ans)
Le confort et le calme de Luang Prabang nous fait du bien après la frénésie du festival. Nous retrouvons le Mekong et les joies des baignades. Une belle journée de mobylette nous mène aux chutes de Kuang Si. En chemin nous apprécions les belles lumières sur les rizières.
Louise fête ses huit ans à Luang Prabang. Pour fêter cela nous allons a un spectacle de marionnettes et de danse organisé par les enfants de Luang Prabang, L'instant est magique et les enfants sont très impressionnés. Pour ses 8 ans Louise tient à avoir un habit de laotienne. Elle le porte fièrement pour souffler ses 'Pet' bougies.


Luang Namtha - Muang Si - à la frontière chinoise
Steph et Fanny nous quittent. Nous continuons notre chemin vers le nord ouest du Laos, à la frontière chinoise. La région, autrefois réputée pour son opium est peuplée de plusieurs ethnies différentes: Akhas, Lolos, Thai lu.
Nous avions l'intention de redescendre par la voie fluviale jusqu'en Thaïlande mais le faible niveau d'eau nous contraint à abandonner le projet. Ce serait trop long avec les enfants. il faut dire qu'à ce stade du voyage, nous avons envie de nous poser et éviter de longs trajets, plutôt fatigants vu l'état des routes.
Nous profitons donc des campagnes autour de Luang NamTha et Muang Si en louant des vélos ou des motos. Les enfants sont un formidable vecteur de communication. Ils n'hésitent pas a se baigner dans les rivières, les rizières, transformant des instants ou nous pourrions être un peu voyeur en de superbes instants de partage.




Thaïlande
Notre visa expirant, nous sortons du Laos et rejoignons Chiang Mai en Thaïlande. Encore de la route en 4X4, bateau et bus.
En arrivant du Laos, la Thaïlande s'impose comme un choc. Tout va à 100 a l'heure. Nous sommes un peu désorientés et nous nous contentons de la piscine de notre hôtel et d'une bonne librairie pas trop loin.
Nous redescendons rapidement a Bangkok en train de nuit pour retrouver Zag & M et leur 2 fistons Quentin et Gaetan.

Tina, Siem Rep, Cambodge

Tina habite dans un village a cote de Siem Rep. Sa maison est au bord d'un chemin de terre menant a un temple d'Angkor.
Notre guide nous avait dit que les enfants étaient très sages a l'école. Quand nous sommes allés a l'école de Tina, les enfants étaient très indisciplines: ils se mettaient debout sur les tables et ne regardaient pas le maître.
Ils ne faisaient que chahuter. Il faut dire qu'il n'y a que un maître pour 3 classes. Les classes sont très nombreuses. La seule classe avec un effectif raisonnable était celle des grands. L'école a cet age devient payante.
A cause des effectifs très nombreux, les enfants vont a l'école, soit le matin, soit l'après-midi.
Les enfants de classe aisée prennent des cours payant quand ils ne sont pas a l'école.


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Tina lives in a village near Siem Rep. Next to her house, there is a trail going to one of the Angkor temple.
Our guide told us that kids were really quiet at school but when we went to Tina's school, kids were really noisy: they were stepping on tables and did not leason to their teacher. I need to say that there is only one teacher for 3 classroom. There is many, many children per classroom. The only classroom without too many kids was the one for older kids. At that age, parents need to pay for school.
Because of the number of children per classroon, kids go to school in the morning or in the afternoon. When parents can afford it, they take private leasons durong their free time.

Le Laos... Au fil de l'eau (1)

Nous revoilà au Laos... 10 ans après...
La magie est intacte. Nous sommes sous le charme de ce pays, de ces habitants que notre amie Malysa, originaire d'ici, décrit de la manière élégante suivante: la délicatesse certes, la nonchalance, le bo pen gnan (tout va bien), le goût de faire les choses avec lenteur, le plaisir de l'instant, un regard intense sur la beauté des choses, la douceur de vivre, un savoir être agréable...

L'eau est omni présente au Laos. Le pays s'étend le long du Mekong. Ce fleuve est le fil conducteur de notre voyage. Depuis le Cambodge ou nous l'avons rejoint, nous le remontons du sud au nord.




Premier stop au Si Phan Don (les 4000 îles) ou le Mekong prend ses aises et s'étend sur 14 kms de large. D'innombrables îles y trouvent leur place entre cascades, méandres et dauphins d'eau douce. Ici la vie est si douce que ces iles pourraient derivees jusqu'au Cambodge sans que personne ne s'en appercoivent. Ce stop est également pour nous l'occasion de retrouver les M&Ms. Quel régal de voir les cousins partager leurs expériences de vieux baroudeurs... C'est aussi l'occasion de croiser le chemin de Claude, Valerie, Stelio et Marinka, une famille francaise de SanFransico, partie pour 14 mois.





Après la nonchalance des îles, nous faisons étape sur le plateau des Bolovens, terre de café et de magnifiques cascades. Les filles profitent d'un séjour un peu prolonge pour se faire des amis et découvrir les joies de la vie au grand air ou la douche a lieu dans un torrent et les pansements se fabriquent en mâchant des feuilles...

Et ca continue encore ... et Angkor



5 jours de cailloux: des petits, des gros, des plats, des ronds, des branlants, des qui forment un tas et d'autres qui forment un temple. Autant vous dire qu'en 5 jours on a vu un tas d'temples!
Chaque temple a son cachet, son ambiance et chacun d'entre nous a trouve son bonheur.


A Angkor, nous avons retrouve les Vengeon et leur 3 garçons. Les journées ont été intenses, entre les ballades, les visites, la chasse aux crapauds et aux lézards.
Nous avons pu dormir dans les villages, découvrir les pagodes, marcher dans la foret. Notre guide DARA nous a transmis avec passion sa connaissance du pays, explique l'histoire des vielles pierres et le développement actuel du Cambodge. Il avait 10 ans lorsque les Khmers rouges ont pris le pouvoir en 1975 et nous a raconte avec beaucoup d'émotion l'histoire de sa famille, l'enfer de la guerre.

Notre voyage se poursuit vers le nord du Cambodge et la frontière Laotienne.
Nous retrouvons les M&Ms demain pour fêter l'anniversaire de Fanny ensemble.